Fleys

Etude historique de Fleys

En marge des XIVeme (en 1980), XXXIIIeme (en 2000) et LIIeme (en 2022) Saint-Vincent tournantes du Vignoble Chablisien à Fleys

Situé à 4 kilomètres à l’Est de Chablis en direction de Tonnerre, le village de Fleys (prononcé Fleilli) est bâti sur le flanc nord d’un coteau ; il est traversé par la départementale N°965.
Le village offre toujours un aspect typiquement bourguignon. Ses maisons de pierres notamment, rassemblées autour de son église au clocher trapu, témoignent de leur ancienneté et reflètent un passé chargé d’histoire. Fleys domine une belle et fertile vallée où coule le ru de la Fonte et qui s’ouvre sur celle du Serein, entre les coteaux de Serres et de Mont de Milieu.
Le territoire communal compte 817 hectares. Le vignoble de la commune s’étend sur 335 hectares, produisant des vins d’appellation Petit Chablis, Chablis, Chablis Premier Cru les Fourneaux (qui inclut les bons climats de Morein et Côte des Prés Girots) et Chablis Premier Cru Mont de Milieu, fleuron de la couronne des grands vins du Chablisien.
Mont de Milieu, prononcé « Mont de Miyeux » était orthographié «montmeillant» en 1218. Nous voyons aussi une autre écriture «monte meliori» (signifiant mont meilleur) en 1258, puis «mont de milleux» en 1398. Ce nom évoque la particularité dudit coteau qui, au XVè siècle, était la « frontière » de deux provinces : Champagne et Bourgogne. La partie ouest du coteau appartenait à la Champagne, côté Fyé et Chablis, et la partie Est, côté Fleys, appartenait à la Bourgogne.
Outre son vignoble, le finage de Fleys comprend 160 hectares de terres labourables, 230 hectares de bois, taillis et autres landes et 70 hectares de prés, étangs, jardins, … Le village dans sa partie habitée (maisons et bâtiments d’exploitations) couvre 22 hectares.
En 1133, le village était désigné sous l’appellation Flaciacum (cart. Gén. De l’Yonne, 1292), puis Fleyacum en 1167 (Ibid, II, 190). Le nom de Flai puis Fley, apparaît en 1246 (Flay prope Chablies XIVe siècle, Miracula sancti Edmundi, bibl. d’Auxerre). Depuis le début du XXe siècle, on a ajouté un S à Fley sans modifier la prononciation : Fleilli. La population de Fleys était de 530 habitants en 1793 pour 184 en 2019.
Trois petites fontaines, (celle de la Coudre ou de la Chapelle, celle du Bois et celle de la Rue Haute), autrefois aménagées aussi en abreuvoirs et lavoirs, et complétées de deux puits particuliers, assuraient les besoins en eau. Dans la vallée, les deux grosses fontaines de l’Etang et de la Fonte alimentaient principalement le ruisseau de la Fonte qui a fait tourner pendant longtemps le moulin Clacot.
En saison pluvieuse, le ruisseau reçoit les eaux intermittentes du ru de Rameau par la source de Vaux Rémy, et de celles des Pois-Boulands, de la vallée de Prés-Girots ; puis en aval, au bord de le route de Chichée, la petite source des Ebaupins.
La fontaine de l’Etang fut captée par Chablis (inauguration en juin 1901), et celle de la Fonte par Fleys en 1962.

Historique Fleys

Origines du village

Il existait, à une époque reculée, un petit village composé de chaumières éparses auprès des deux fontaines de la Fonte et de l’Etang. En effet, d’anciens laboureurs auraient découvert au cours de leurs travaux, des pierres ayant servi de soubassement de constructions en maints endroits.
D’autre part, ils auraient dégagé des squelettes dans un champ sous le cimetière actuel.
Un autre squelette fut trouvé non loin de la fontaine de l’Etang, au cours du creusement d’une tranchée pour la pose de la conduite d’eau en 1900, ainsi que des pièces de bois en partie calcinées.
Entre les deux fontaines, le bas du coteau des Fourneaux est cadastré « Sur le Jardin ». En ce lieu, devant la fontaine de la Fonte, se croisaient antérieurement à la Révolution, le chemin de Chablis (appelé l’Eperon, autrefois l’Espron, du nom du fief ou domaine seigneurial, situé entre les chemins de Chigot et de Moncelot, se poursuivant sur Fleys) et le chemin de l’Enclos, qui reliait Chichée à Rameau.
A une époque plus récente, sur les anciennes cartes d’état-major, mais plus précisément sur l’ancien plan cadastral du XIXè siècle, on peut lire : la Fonte hameau, et en effet, on voit un court chemin menant à trois maisons, situées sur le côté sud-est de la fontaine de la Fonte. Les propriétaires de ces maisons devaient exploiter des chènevières, de l’autre côté du chemin, devenu route de Fleys à Rameau, en bordure du ru, car au bas de leurs habitations, on apercevait quelques mares servant au rouissage du chanvre.
Nous pensons que les vestiges découverts vers la fontaine de l’Etang provenaient d’une autre maison, plus importante, de culture du chanvre, et que l’étang qui servait à son rouissage a donné son nom à la fontaine qui l’alimentait : « Jusqu’au XIXe siècle, on exploitait des chènevières, particulièrement au hameau de La Fonte, bordés de mares ou`l’on rouissait le chanvre ». Mais tout ceci n’existe plus depuis longtemps.
Le grand lavoir, rectangulaire et rustique, aujourd’hui inutilisé, est accompagné du côté nord par un moderne bâtiment communal de captation d’eau construit en 1961. Malgré leur aspect contrastant, ces deux constructions esseulées donnent un peu de vie au cadre naturel environnant, où passe la route de Rameau, et desservant les vignes des Fourneaux et de Morein.
A un kilomètre en aval de la Fonte, le vieux moulin Clacot, probablement banal, a été complètement détruit vers 1850.

Le Prieuré Notre Dame de la Coudre

Au XIIème siècle, un prieuré de l’ordre de Saint-Benoît, sous le vocable de Notre-Dame, fut fondé en haut du village en dessous de la petite fontaine de la Coudre : le prieuré Notre Dame de la Coudre. Il a appartenu au chanoine de la collégiale Saint-Martin de Chablis jusque vers 1300. Puis les Bénédictins furent remplacés par des Cordeliers, jusqu’en 1400 environ.
A partir de la première invasion des anglais dans la Basse-Bourgogne en 1358, le village connut les horreurs du pillage et de l’incendie ; tout était dévasté, la famine et les ravages de la peste décimaient la population, le pauvre village était ruiné et dans une misère extrême ; les Grandes Compagnies, avec les Ecorcheurs et les Tard-Venus, continuèrent cette œuvre de brigandage et de désolation. Pour leur part, les quelques moines Cordeliers survivants, voyant leurs bâtiments dévastés, ne se sentant plus en sécurité, se retirèrent vers 1415 dans le fond d’un vallon détourné, à Rameau, dont ils furent peut-être à l’origine.
Les bâtiments ne furent pas relevés par les moines, mais les habitants étendirent leurs habitations sur leur emplacement. La chapelle survécut quelque temps jusqu’à la construction de l’église, puis tomba en ruine et fut démolie à une date inconnue ; une croix dédiée à Notre-Dame de la Coudre fut érigée sur la fontaine perpétuant son souvenir. Abattue à la Révolution, une seconde croix en pierre fut dressée ensuite, mais depuis un certain temps, il n’en reste que le socle à l’inscription effacée, supportant une colonne à effigie en relief de la Vierge Marie, surmontée d’un chapiteau.
Le village de Fleys ressortissait au gouvernement de Bourgogne au bailliage de Noyers, et en appel à celui de Semur. Le fief ou la seigneurie laïque dépendait de la châtellenie de Noyers.
Le premier seigneur connu, Guillaume de Fley, fait hommage en 1285 à Miles de Noyers.
En 1326, nous voyons Adeline de Fley, dame en partie de Fresnes, Huet de Fley, en 1330, qui eut pour successeur Alexandre de Bâlo en 1343, et Thomas de Grosbois en 1391. Après une lacune, il faut arriver en 1481 ou Guillaume de Parthenay est écuyer.
Après encore un silence, le fief passa en 1556, à Saint Bélin de Vaudremont dont les descendants le possédèrent jusqu’en 1754 ; Antoinette de Choiseul, veuve du sire de Saint Bélin, baron de Vaudremont, avait fait une donation importante sur la terre de Fley, aux Minimes d’Avallon fondées le 25 mars 1607, dont la dédicace eut lieu en 1615.
Voici le sens résumé de la pièce déposée aux Archives de l’Yonne :
« Pièce relative à une rente de 300 livres par an, au principal de 5400, assigné sur la terre de Fley et de Lesperon, du baillage de Noyers, par dame Antoinette de Choiseul, veuve d’antoine de Saint Bélin, seigneur de Vaudremont. La donation primitive se montait à 12 000 livres. Mais son fils, Nicolas de Saint Bélin, capitaine de chevaux légers, ayant fait opposition à cette libéralité qui, suivant son dire, portait atteinte à ses droits paternels, la succession maternelle se trouvait ainsi plus qu’absorbée. Les Minimes consentirent à ce qu’elle soit réduite à 5400 livres, pourvu qu’il renonçât au titre de fondateur, et de fondatrice pour sa défunte mère. Les Minimes, de leur côté, célèbreront deux cents messes pour le repos de l’âme de la donatrice, et s’acquitteront d’autres services religieux, etc… (1637-1641) ».
En 1754, le fief de Fley fut acquis par Antoine-Nicolas de Saussière, marquis de Tenance, époux de dame Marie-Angélique Busson de Bussy. En septembre 1756, nous le voyons se déclarer seigneur de Serrigny, de Fontaine-Géry, Marchais-Beton, Pensefolie, la Cour-Alexandre et Fley. C’est un descendant de la famille Saussière de Tenance mentionnée pour la première fois, le 3 août 1685, comme possédant la seigneurie de Serrigny. En septembre 1782, il portait les titres de chevalier, baron-marquis de Tenance, Commandeur des Ordres royaux de Saint Lazare et de Notre Dame du mont Carmel.
En 1772, son fils, Louis-Marguerite-Claude de Saussière, marquis de Tenance, lui succède comme seigneur de Fley et comte d’Annay. En 1779, il est décrit ancien officier au régiment du Roi-infanterie. Il possédait le fief des Eperons, mais la terre de Fresne relevait du fief de la seigneurie de Noyers.
En 1772, son épouse était Léonide-Suzanne de Charvy Des Gouttes, dont il eut un fils. Probablement devenu veuf, nous voyons en 1779, le nom de sa deuxième épouse, la comtesse Marguerite de Barbançon. De cette dernière union, ils eurent deux filles, l’ainée née en 1778 qui mourut âgée de cinq ans, et un fils, Andrieux-Ludovic-Marie.
La famille Saussière de Tenance est la plus connue de toutes celles qui résidèrent tant à Serrigny qu’à Fleys. Ses armoiries « de gueules à un lion d’or contourné de même » sont celles que nous avons adoptées pour la commune de Fleys.
Le 22 mai 1784, le nouveau seigneur fut messire Louis Dupille de Saint Séverin, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine de cavalerie, époux de dame Marie-Catherine-Adélaïde de Massol.
La révolution survint, M.Couperot possédait des biens, probablement le château seigneurial, pour lesquels il fut inquiété les 17 et 24 fructivor de l’an IV.

Le Château et ses derniers propriétaires

Le château de Fleys devait remonter au XIIIe siècle, puisque, à cette époque lointaine, on connait le premier nom d’un des seigneurs, ou peut-être au XIIe. Nous n’avons aucun autre renseignement. Le château primitif devait être fortifié, comme tous ceux de son temps, et détruit plus ou moins, vers 1415, avec le village.
Sans doute reconstruit une fois la paix et la tranquillité rétablies, ayant subi des transformations au cours des réparations, en différentes époques, le château ne devait pas être en bon état d’entretien, quand messire Antoine-Nicolas de Saussière, marquis de Tenance, l’acquit des derniers héritiers du sire Saint-Bélin de Vaudremont.
Il est probable que, dès la possession du château en 1754, le marquis de Tenance, le fit démolir, en raison de son état misérable, et en profita pour édifier sur son soubassement et un autre plan, un manoir ou gentilhommière, dans un style agréable, avec des communs rajeunis et conservant un ou deux pressoirs à abattage. Le jardin et le petit parc se trouvaient à un niveau plus bas, proche de la grande rue. Les travaux terminés, son fils Louis-Marguerite-Claude et sa famille on dû être les premiers habitants de cette nouvelle demeure.
Après la Révolution, qui morcela le domaine seigneurial et supprima la féodalité, le Château passa à M. Petit, secrétaire du colonel de Vaumorel lequel le vendit à M. de Moëne-Alamargot qui le revendit en 1901 à M. Maurice Couperot, dit Jules, époux de Clémence Chenot, maire de la commune, sans doute un descendant du seigneur du XVIIIe siècle.
A sa mort, son épouse hérita du château, devenu exploitation agricole.
Le 11 février 1909 sa petite fille Marie-Louise Couperot, épouse de Louis-Démosthène Chamon, le recueillit jusqu’au 13 février 1941. Un de leurs fils, Louis-Alexandre Chamon, époux de Cécile-Andrée Cirbeau, en devint propriétaire jusqu’en 1964 ; et le 26 février 1965, la veuve Chamon et ses enfants revendaient leur héritage à M. Henri-Hippolyte Barraud, qui s’empressa de moderniser et d’améliorer le confort de sa nouvelle propriété.
Si l’ex-château ne présente plus désormais l’aspect de sa noble attribution d’antan, le caractère historique demeure en ce lieu, naguère centre d’autorité d’où émanaient, sous l’ancien régime, les activités diverses de la population du village.
Au cours de la Révolution, le four banal, prés de l’église, fut démoli et la ferme du château fut convertie en mairie-école.
La grande rue livra passage à la grande route Auxerre-Tonnerre, qui fut successivement royale, impériale, nationale et enfin départementale n°965.

Sobriquet et population

Autrefois, il était d’usage d’appliquer des sobriquets collectifs aux habitants de certaines communes.
Ceux de Fleys étaient surnommés les Gouguets ou Gougueys, mot dérivé du patois désignant l’escargot. L’origine était la population nombreuse de ces gastéropodes sur son territoire.
Au cours des ans, la population locale varia, selon les circonstances. Avant la Révolution, la population se comptait par feux, évalués en moyenne à environ un pour 5 habitants.
Tenant compte de cette moyenne, on évaluait au recensement de 1543, 375 habitants et au dernier recensement en 2019, 184 habitants.

Recensements
Année Habitants
1543 375
1590 400
1679 335
1720 325
1793 530
1800 483
1851 416
1881 334
1896 292
1931 200
1975 150
1999 134
2019 194

La Paroisse et l’Eglise Saint Nicolas

L’église, sous le vocable de Saint-Nicolas, était avant 1789, du diocèse de Langres et du doyenné de Tonnerre ; elle était le siège d’une cure à la collation du prévôt de Saint-Martin de Chablis, puis à la fin du XVIIIe siècle, au patronage de l’évêque. Elle avait toujours formé une paroisse curiale, mais depuis un certain temps, elle était desservie par le curé de Chichée, et actuellement elle est l’office du curé de Chablis.
Sous l’Ancien Régime, le curé de Fleys était le seul décimateur, c'est-à-dire qu’il avait le droit de lever la dîme. En 1624, il y eut une transaction entre le Chapitre Saint-Martin de Tours et l’office du prévôt de Chablis, avec Pierre Aglet, curé de Fleys, pour règlement de sa portion congrue, lequel objecte « que par le plant nouveau de beaucoup de vignes, augmentation de paroissiens et culture de beaucoup de terres », le revenu des dîmes a augmenté. A une autre date non précisée, il eut un accord au bail des dîmes de Fleys, au profit du curé Jean-Claude Grand.
A l’origine le cimetière communal était situé en avant de l’église, au pied du clocher. Vers 1904, le conseil municipal le supprima pour le transférer sur la gauche de la route de Rameau. Le vieux cimetière fut transformé en place publique, à deux niveaux.
Au bas de la place se dresse le monument aux morts des deux guerres, comportant 11 noms de celle de 1914-1918, et 2 de celle de 1939-1945.
L’église date du début du XVIe siècle. Nous ne savons pas si elle succéda à une précédente qui aurait été détruite en même temps que tout le village au temps de la Guerre de cent ans.
C’est un bel édifice rural dont l’intérieur, à une nef et à croix grecque, commencé dans le style ogival, a été achevé dans le style Renaissance. Les deux chapelles latérales, formant les bras de la croix sont dédiées, celle de gauche à Notre-Dame et celle de droite à Saint-Vincent, ce qui indique qu’autrefois, les vignerons honoraient leur saint patron. A la clef de voûte et aux vitraux, on voit les armes de France.
Le portail ogival est amputé du côté gauche. Le grand clocher avec de puissants contreforts, de la même époque, munie d’une tourelle d’escalier de 87 marches ne contient plus qu’une cloche servant pour l’horloge communale, sur deux ou trois avant la Révolution. Un habitant croit se rappeler son ancien nom de Bernadette.
Cette cloche fut refondue et bénite en 1895, sous l’administration de M. Jules Couperot, maire, et de M. l’abbé Rétif, curé de Chichée et desservant de Fleys. Elle eut pour parrain M. Edmond Archdeacon, conseiller général du canton de Tonnerre, propriétaire du Château de Cheney, et est prénommée Anne-Marie comme sa marraine, Mme Anne-Marie-Louise-Eugénie de Fontaine, épouse de M. de Traynel, propriétaire du château de Viviers. Le fondeur fut A.Farnier à Dijon, et les frais de fonte se montèrent à 851,05 francs.
La particularité de ce remarquable sanctuaire est sa superbe voûte en pierre, haute de 10 mètres, pour une nef large de 7.80 mètres. Elle est soutenue par quatre croisées d’ogives séparées par des arcs doubleaux, renforcées chacune de liernes avec tiercerons et formerets. Actuellement nous ne pouvons jouir de l’effet harmonieux qu’elles procurent, vues de l’entrée, en raison d’un échafaudage en bois qui masque complètement la voûte des deux premières travées.
Cette église fut classée Monument Historique le 3 septembre 1912, pour assurer sa sauvegarde.
La circulation croissante, notamment des poids lourds sur la grande route, le long de son côté nord, menaçant la solidité des arcatures de sa voûte, fit que celle-ci fut étayée en 1928.
En 1965, il y eut un devis de 11 millions de francs, répartis sur quatre parts, et les travaux de restauration commencèrent l’année suivante en 1966 jusqu’à l’épuisement des fonds accordés.
Depuis 1967, les deux premières travées attendent toujours de nouveaux fonds pour l’achèvement de ce travail nécessaire, sur un échafaudage disgracieux et gênant, tant pour les offices religieux que pour l’esthétique intérieur du monument.
En attendant une hypothétique déviation pour en limiter sa dégradation journalière…

†   Robert Fèvre
& Vincent Laroche Piliers Chablisiens